C’est en 2008 que ma rencontre avec Catherine Harding a eu lieu. Nous sommes aussitôt devenues amies et nous le sommes restées jusqu’à ce que le Ciel la rappelle.
Elle aimait parler de Douglas, de leur rencontre, de son amour, de leurs aventures, si nombreuses à diffuser la Vision sans tête à travers le monde. Nous avons ri, beaucoup. Pleuré un peu, à la fin.
Elle était venue me voir à Marseille. Plus tard je suis allée la rejoindre et j'ai passé du temps avec elle dans sa maison de Graissessac. Là, elle me montrait des livres, des photos et autres objets ayant appartenus à Douglas.
Parmi tout cela, il y avait un livre. Et quel livre ! Enorme, grand, épais, contenant x et x pages dactylographiées sur du papier très fin, tel du papier biblique.
Je l’ouvre et découvre la folie de cet homme, elle était là, visible, palpable là, sous mes doigts ! Ce feu, cette folie était aussi la mienne, la même, celle qui pousse à écrire et à écrire encore, à passer par l’illustration aussi, avec cette envie irrépressible de clarté. Une marge à droite sur chacune des pages, des annotations, des schémas, des dessins très bien réalisés, Douglas était architecte.
Une onde de choc m’a traversée et cela ne venait pas des mots. Je n’ai même pas cherché à lire. Mais le simple contact avec cette œuvre, l’ampleur de la tâche, sa précision, sa présentation, tout était là au service de La Révélation. L’ouvrage d’un homme qui a passé une grande partie de sa vie à partager sa découverte, sans jamais être las, porté par cette force intérieure qui demande à se répandre encore et encore.
…
De mon côté, beaucoup plus modestement, dès 2008, après que ce même feu se soit emparé de tout mon être, l’écriture s’est imposée. Les mots se posaient sur le papier et semblaient atténuer la brûlure intérieure que le corps avait du mal à contenir. Ecrire soulageait, apaisait. Plus tard ce sera la parole qui aura le même effet.
Cette folie est une fièvre, contagieuse, elle pousse au partage
Aujourd’hui cela fait une quinzaine d’année qu’il m’est donné de témoigner de cet irréversible bouleversement intérieur et tout mon cœur est au service de Cela
Avec Gratitude
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