Ce qui paraĂźt ĂȘtre quelque chose et qui n’est rien, j’y ai renoncĂ©
Pour venir vers ce qui paraĂźt n’ĂȘtre rien et qui est quelque chose.
VoilĂ pourquoi je resplendis.
Ă tout cet univers j’ai renoncĂ© pour me tourner vers toute autre chose
Qui n’est ni ĂȘtre ni non ĂȘtre,
VoilĂ pourquoi je resplendis.
Cela qui est quelque chose et cela qui n’est rien,
Je les connais dans leur réalité,
Dans leur apparition et leur disparition,
VoilĂ pourquoi je resplendis.
Je me rĂ©jouis des plaisirs que je n’ai pas eus
comme je me réjouis de ceux qui sont trÚs anciens,
Je ne m’exalte pas plus que je ne m’irrite,
VoilĂ pourquoi je resplendis.
C’est seule, dans mon cĆur seul, semblable au ciel,
Que je trouve ma joie, et non dans les plaisirs mondains,
VoilĂ pourquoi je resplendis.
Je suis en vérité toujours en moi,
Que je marche ou que je sois assise,
VoilĂ pourquoi je resplendis.
Je m’Ă©lĂšve au dessus des mondes, sans avoir forme de rien,
C’est ainsi que je suis heureuse en moi-mĂȘme,
VoilĂ pourquoi je resplendis.
Je suis ce monde et je ne le suis pas,
Je suis réelle et je ne le suis pas,
Je suis Tout et je ne suis Rien,
VoilĂ pourquoi je resplendis.
Je ne désire ni plaisirs ni richesses,
Ni pauvreté ni aucun autre état,
Je suis heureuse de tout ce qui arrive,
VoilĂ pourquoi je resplendis."
TchoudĂąlĂą
Traduit du sanskrit par Alain Porte
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