Il n'est plus question de savoir ce qui me plaît, ce qui ne me plaît pas, ce dont j'ai envie, ce qui me fait peur, ce qui m'attire, ce qui me repousse, ce qui m'inquiète ou ce qui me rassure.
Il est uniquement question de savoir ce qui doit être accompli dans une soumission consciente, heureuse, à l'ordre des choses.
On peut l'exprimer en langage dualiste et théologique : soumission complète à la volonté de Dieu, renoncement complet à sa volonté propre ; ou en termes de taoïsme ou de bouddhisme zen : soumission à l'ordre des choses, non-agir.
Si le mental a totalement disparu, il n'y a plus, selon l'expression traditionnelle, "l'épaisseur d'un cheveu" entre moi et le monde, entre ma volonté et la marche de l'Univers : les deux ne font plus qu'un.
L'accord est si parfait avec le cours des choses que l'on se trouve autant d'accord que si l'on était l'auteur de la grande comédie universelle.
Je suis, d'instant en instant, d'accord, totalement d'accord.
Je ne me situe plus au cœur d'un ego individualisé mais au centre de la marche même de l'Univers, dans le Aum ou le Amen permanent.
Swamiji Prajnanpad
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